Ce qu'on fait là. Toute l'histoire.



A l'origine, il y a deux copines qui écrivaient et puis qui n'écrivent plus... Il y avait des concerts, des voyages autour du monde, des Cosmopolitains à la pelle, des virées nocturnes, des weekend à la campagne, des chansons au coin du feu, des découverts à la banque, des rêves pleins la tête...

Et puis elles ont grandi, elles se sont rangées et maintenant elles vont devoir se séparer... Alors, pour avoir le sentiment d'être toujours là, juste à côté, tu sais si tu as besoin, passe donc, elles commencent un nouveau blog.
L'une en Picardie, l'autre en Francilie, chacune à la recherche de ce qui fait encore la beauté de sa nouvelle vie, vie de trentenaire, de mère au foyer, de femme nouvellement engagée, de prof affirmée, d'amie fidèle, toujours.

Ce blog est donc un vaste fourre-tout et un bordel assumé avec une seule contrainte : une photo par jour. Il s'adresse à elle, à elles, à eux, à vous et à moi. Entre donc.

dimanche 18 janvier 2015

Jour #18

Seine-et-Marne, mère nourricière.

Pour ceux et celles qui ne peuvent plus dormir le matin (et qui en souffrent),
Pour ceux et celles qui ont des enfants à occuper (et qui en souffrent),
Pour ceux et celles qui n'ont rien d'autre dans le frigo qu'un morceau de fromage séché et un reste d'oignon coupé datant du jour de l'an,
Pour ceux et celles qui ont des kilos superflus et qui savent, pertinemment, que manger des pâtes gratinées toute la semaine sera un suicide physiologique,
J'ai la solution.

La cueillette du Plessis vous accueille en toutes circonstances : même sans maquillage, pas coiffée, les dents douteuses, bottes en caoutchouc boueuses aux pieds et un gamin sous chaque bras (testée pour vous!) Elle vous ouvre ses portes et vous tend de beaux étalages de poires de Seine-et-Marne, des pommes et des carottes de la cueillette même, de toutes les couleurs, des oeufs, du pain frais, de la bonne viande, du bon fromage, bref, tout y est pour être heureux.
Le jeune éphèbe de la caisse, irradié par votre laideur dominicale, n'hésitera pourtant pas, dans certains cas (s'il a confiance) à vous porter votre sac de 10 kilos de pommes de terre jusque dans le coffre de votre monospace familial (vendeuse de rêves) en attendant que vos garçons deviennent des hommes affirmés.

Les bons jours, on peut cueillir nos fruits et légumes de saison nous-mêmes sur leur parcelle et laisser les enfants se vautrer dans la boue et manger les pissenlits mais là... sous 2 degrés et en plein hiver, ils ont fermé... la pitié, sans doute...



Faire le plein de vitamines pour la semaine. Priez pour moi pauvres pécheurs.

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