L'herbier.
On a beau prendre le temps de regarder les arbres, les couleurs, la forme ; ramasser les feuilles, les gigantesques, les rouges flamboyantes, les étoilées ; faire sécher tout ce beau monde en vue de réaliser l'herbier le plus joli, le plus poétique, le plus personnel qui soit.
Il suffit que la journée, la dernière, celle de qui on ne se méfiait plus parce qu'on avait le nez dans la colle et les ciseaux, il suffit qu'elle nous gifle et nous rappelle à nos fatigues, nos faiblesses, celles qu'on haït mais qui reviennent dès qu'on a le dos tourné.
Pourvu que le rôle de mère nous donne le droit de flancher.
Réaliser un bel herbier de vacances qui me rappellera de ne plus être celle-là.
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